L’aïkido ne fait pas exception : les femmes sont globalement sous-représentées dans nombre d’activités. Malgré les intentions et tentatives de faire bouger cet état de fait, force est de constater que la féminisation des effectifs reste complexe. Ce n’est peut-être pas inhérent à la pratique elle-même. C’est au niveau de la société, de son organisation et des aspects socio-culturels que se situe sans doute l’essentiel du problème.
C’est donc avec un immense plaisir que nous fêtons la présence simultanée, dans nos rangs, de quatre femmes portant le hakama. C’est probablement la première fois que cela se produit dans le club et nous attendons avec impatience que ce nombre augmente encore et que la présence féminine à ce niveau et au-dessus se renforce.
Elles sont un exemple et montrent à celles qui voudraient nous rejoindre que les arts martiaux sont des disciplines tout à fait accessibles et que l’aïkido, qui ne sépare pas les pratiquants en catégories et ne n’a aucune visée de compétition, peut leur correspondre tout particulièrement.