L’histoire

Le fondateur

Morihei Ueshiba (1883-1969) est le successeur de fameux maîtres d’arts martiaux. Né à Tanabé, alors village côtier dont son père, riche propriétaire était un membre notable, il est le créateur de l’aïkido, « la voie de l’harmonie », une pratique influencée par la philosophie zen, ouverte aux notions modernes de tolérance, d’équilibre, d’harmonie…

L’aïkido est pratiqué dans le monde entier.

Tranchant comme le fer
Silencieux comme la forêt
Rapide comme le vent
Immuable comme la montagne
(devise Samouraï)

Ici, le malléable l’emporte sur le rigide
(Lao Tseu)

Moreihei Ueshiba, fidèle aux habitudes de son époque et à la voie familiale, en plus de sa présence en écoles religieuses, étudia plusieurs arts martiaux et d’escrime traditionnelle. Après le conflit de 1905 avec la Russie, il séjourna sur l’île d’Hokkaido. Retournant voir sa famille en 1918, il alla s’installer à Ayabe où il poursuivit un quête spirituelle, étudiant notamment le christianisme et son concept de charité, tout en étudiant les techniques liées au maniement des lances.

Ces études guerrières se heurtaient à son rêve de paix et de justice. Son maître, Onisaburo Deguchi, avouait avoir parmi ses disciples un élément guerrier de premier ordre. Cela intérogeait Ueshiba.

Combattre, vaincre, dominer, à quoi bon ?
Gagner maintenant c’est perdre plus tard
Quelle est la valeur des arts martiaux ?
La puissance du champion est éphémère et un autre prendra le dessus
La nature n’a que faire des vainqueurs et des vaincus
Que vaut la domination de l’autre si on ne se domine pas soi-même ?

Le budo, ce n’est pas de soumettre l’autre par la force
Ce n’est pas mener le monde par les armes
C’est accepter l’univers
C’est entretenir la paix du monde
C’est protéger tous les êtres de la création

Cette sagesse le conduisit à transformer son art du combat en une discipline nouvelle, un art de compassion, l’aïkido ( : harmonie ; ki : manifestation de l’énergie ; do : la voie). Le pratiquant apprend les techniques de combat à mains nues mais, aussi, le maniement du sabre (bokken), du bâton (jo) ou du couteau (tanto). Ces techniques donnent leur pleine mesure si elles sont associées à la respiration (ki) et à la concentration. Le concept du ki est apparu bien avant en Chine () et n’a aucun équivalent en occident (où prévalent des notions qui remplissent un rôles similaire comme l’âme ou l’esprit).

Il n’existe pas de compétition en aïkido. La progression de l’élève est à la mesure de son investissement. C’est une discipline physique et morale complète, qui permet d’acquérir la maîtrise de soi, tout en assurant un développement harmonieux du corps.

Chacun peut se conformer à ses possibilités physiques, le but étant précisément de mieux les connaître. Cette pratique s’adresse à tous (hommes, femmes, enfants : il est cependant obligatoire de fournir un certificat médical lors de l’inscription).

Ueshiba senseï pratiquait le Misogi, technique de purification physique et mentale. Le maître considérait l’Aïkido comme un Misogi, une purification des arts martiaux qu’il voulait débarrasser de leur objectif guerrier.

Quand il lui fallu exprimer son intention concernant sa pratique du judo, Morihei Ueshiba utilisa le concept de dont le caractère kanji, 合, signifie l’homme (人) uni à la terre, sa terre (国).

Bibliographie internet :

L’aïkido à Saint-Nazaire

1952 : arrivée à Marseille de Maître Abe Tadashi délégué par l’Aïkikaï
1955 : départ de M. André Nocquet, un élève de Maître Abe, pour le Japon
1957 : arrivée des maîtres japonais Noro, Nakazono et Mochizuki Hirô. Retour du Japon de Maître Nocquet. Création de la première fédération par M. Rigaud Brix.
1964 : arrivée de Maître Tamura.
1971 : création de l’Union nationale d’aïkido au sein de la Fédération française de judo et disciplines affinitaires. Création d’un diplôme de professeur d’aïkido.
1973 : signature par les différents groupes du Programme des épreuves techniques et pédagogiques pour l’obtention du Brevet d’Etat de professeur d’aïkido établi par Maître Tamura.
1974 : l’aïkido est une section du Judo club nazairien. Maître Magoni, 2e dan d’aïkido (3e dan de judo) assure les cours.
1977 : débuts de Christian Séguillon en aïkido
1979 : Lionel Bouet (3e dan) prend le relai.
1982 : la FFLAB (Fédération française libre d’aïkido et de budo) est créée le 8 mai par Tamura Senseï et messieurs Chassang et Leclerc. Elle tiendra sa première AG le 5 juin à Lyon. A cette occasion, Alfred Cahn et Jean-Paul Avy seront élus respectivement président et secrétaire.
1983 : en septembre, après dissolution de la section aïkido du Judo club, Christian Séguillon (alors 1er dan) crée Saint-Nazaire Aïkido. Affilié à la FFAB et agréé Jeunesse et sport, Saint-Nazaire Aïkido est en relation avec la Ligue des Pays de la Loire et le Comité départemental 44 (CD44). 
Cette organisation permet au club de proposer des enseignements et des stages de qualité.
1983 à 1990 : 1e dan en 1985, Christian assure la présidence du club et une partie des cours avec Marc Lebot et Claude Préchais. L’expérience pédagogique faisant défaut, à ce moment, à la jeune association, Christian fait régulièrement appel à Daniel Jotereau, 5e dan (professeur handi-sport de Nantes) pour épauler les enseignants : Christian Séguillon, Marc Lebot, et Philippe Roinsard.
1984 : l’actuel président, Jean-Michel Violet, débute l’aïkido, élève de Christian, Marc et d’Eric Martin qui anime déjà des séances à Saint-Nazaire. Le samedi, il assiste aux cours au dojo d’Eric Martin à Nantes.
1986 : le 2 juin, la FFLAB devient la FFAB.
1990 : Claude Préchais prend le relais en tant que président de l’association

. Suite à un grave accident de circulation (coma), Christian est obligé de suspendre sa pratique 
(vous ne pourrez plus pratiquer, diagnostiquent les médecins)
1992 : Christian reprend l’entraînement
1997 : Jean-Michel commence l’enseignement. Il anime le cours des débutants (le cours enfants n’existe pas encore)
2003 : inscription de Laurent Radel. Laurent a commencé l’aïkido en 1989 (un ami intéressé par cette discipline lui a demandé d’assister avec lui à un cours d’essai). 
Jean-Marie Castillon a été son 1er maître.
2008 : inscription de Fabrice.
 Fabrice a débuté l’aïkido en 1996 en Vendée. Il s’est installé à Guérande depuis 2005. 1er dan en 2005, 2e dan en 2008.
2009 : Laurent Radel passe son 1er dan, 
puis en 2010 le BF (diplôme d’enseignement) ; il enseigne alors pou les enfants.
2011 : 2e dan en 2009, après quelques remplacements, Fabrice Herbreteau commence l’enseignement.

Les présidents du club

  • 1983 sept. Christian Séguillon Président-Fondateur
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1990 sept. Claude Préchais
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1991 nov. Christian Laurent
  • 1993 juin  Claire Dupisson
  • 1998 oct.  Yann Christodoulou
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2006 nov.  Didier Leclesve
  • 2008 nov.  Christian Séguillon
  • 2010 nov.  Jean-Michel Violet